Aujourd’hui lundi 20 février , nous arrivons près du Mont Cook, le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande et ses neiges éternelles. Mais avant d’atteindre les stations de skis, nous assistons au spectacle permanent des lacs aux couleurs si bleu qu’ils se confondent avec le ciel… C’est époustouflant.
Le Mont Cook en lui-même est très esthétique en plus de fournir d’excellents sentiers de randonnées comme vont l’expérimenter les 70 collégiens en classe verte que nous croisons sur le chemin. Ses lacs sont si beaux qu’on se débrouille pour trouver un embarcadère où gouter l’eau. Elle est si transparente de près et si turquoise de loin ! C’est à peine croyable ! Bon, le froid nous décourage d’aller tenter la baignade mais la bronzette à son bord est très agréable aussi !
Le soir, de nouveau en manque de douche depuis plusieurs jours, et en manque de vêtements propres aussi, nous nous offrons le luxe d’aller dans un DOC (pas un camping non plus, on n’a pas gagné au loto !) avec des douches et une machine à laver…. Aaaah… c’est reposant !
French touch à Aokara
Aujourd’hui mardi 21 février , on reprend le road trip direction notre dernière étape : Aokora, la seule ville néo-zélandaise qui était française et en garde donc les drapeaux, le noms des rues et une certaine ambiance… et qui on retrouve là-bas ? Adrien et sa famille ! Les Français faisant un tour de l’Océanie ! Mais quelle coïncidence ! Du coup on ne va pas se priver pour passer toute l’après-midi ensemble, à échanger nos impressions de voyages, et surtout leur parcours à eux qui ont décidé de partir en précipitation, avant d’avoir pu louer leur maison ou obtenu un congé sabbatique toujours refusé. Leurs enfants suivent les cours du CNED donc leurs arrêts sont fréquents mais ils obtiennent de très bons résultats et surtout ils auront une ouverture d’esprit sans pareil. Mais les parents sont tracassés après un cambriolage de leur maison et maintenant une inondation qui a fait s’écrouler le plancher ! Ils hésitent à tout lâcher pour rentrer, mais tout le monde les en dissuadent en France évidemment…
Après cette douce escale frenchie, direction Christchurch que nous atteignons vers 18h, donc assez tôt pour aller voir le centre)ville avant de rejoindre nos couchsurfers… Mais quel centre-ville ? Il n’y a plus de centre-ville !!! Plus de cathédrale, plus de centre-commercial, plus rien… tout a été détruit par les tremblements de terre, c’est comme dans un film, la ville semble à certains endroits déserte. Tout le centre est fermé par des barrières et surveillés par des militaires rappelant la dangerosité des lieux où seuls les manitous pénètrent. Brrr, ça fait froid dans le dos… mais nous qui voulions voir au moins un bout de la cathédrale qu’on disait si jolie !… Quel dommage… Quelle tristesse surtout de voir toutes ces maisons détruites alors qu’en périphérie rien n’a trop été touché.
On rejoint donc Liam l’Anglais plus tôt que prévu. Il est en colloc avec Kyle le Canadien et Jango le Français, trois très jeunes maçons internationaux ayant flairé le bon filon en venant travaillé ici.
Aujourd’hui mercredi 22 février , réveil en douceur sur le sol du salon de cette colloc de maçons bien sympas. On part en van avec objectif de trouver le tatoueur d’Adé ! En effet depuis que l’on est arrivé en Nouvelle-Zélande, Adé est décidé à se faire tatouer. A Auckland elle voulait se faire faire une terre sur le poignet pour se souvenir du tour du monde mais le tatoueur ne prenait que sur rendez-vous et n’avait plus de place. A Wellington elle était décidé pour la phrase ‘Wave goodbye, wish me well’ extraite de sa chanson préférée « Human» des Killers, le long du poignet gauche toujours. Mais on était dimanche et le tatoueur fermait trop tôt. A Dunedin pour la même chose on a été voir 3 tatoueurs mais on était de nouveau dimanche et ils étaient tous fermés. Alors là enfin, quand on a vu un tatoueur ouvert et qui était propre, on a foncé ! Après avoir lu des forums disant que 80% des tatouages qui se font retirer au laser sont au poignet parce que c’est trop voyant, Adé a finalement décidé de se le faire sur le flanc droit. En à peine 15 minutes de souffrance intense, ça y est, l’encre est rentrée sous la peau d’Adé, mettant en relief la phrase le long des côtes.
On ressort du tatoueur direction Burger King pour s’offrir le menu à 4€ et nous remettre de ses émotions ! Mais là Hélène s’aperçoit qu’elle n’a plus son portefeuille, il doit être chez le tatoueur, pas d’autres solutions. Elle retourne en vitesse chez le tatoueur puisque c’est là qu’il est à coup sûr. Mais une fois sur place, elle sent qu’elle n’est plus la bienvenue. Les 3 armoires tatouées la regardent d’un air menaçant, « Bah oui ça arrive des choses qui disparaissent, tu as bien regardé dans votre van ? »… Le petit blond qui était venu sans raison dans la salle de tatouage à un moment a un petit sourire en coin… Ok, on n’a plus qu’à appeler la police mais eux ne me rendront rien… Pourquoi à Christchurch, en Nouvelle-Zélande ? C’est le dernier endroit où on s’imaginait pouvoir être volé, surtout dans l’arrière-boutique d’un commerçant pas censé voler ses clients !!! On retourne le van au cas où mais c’est bien sûr peine perdue… On se dépêche de faire opposition aux deux cartes avant de se rendre au bureau de police pour déposer plainte et déclaration de vol…. Pas marrant cette ville. Il pleut, tout est en décombre et on dépose une plainte dans un bureau de police désert. Vive le tour du monde. Le moral est rabaissé à 0 en l’espace d’une journée… Heureusement le soir les couchsurfers organisent une petite soirée avec deux autres couchsurfers qui sont avec nous : Nicola, une Allemande bien sympathique, et Philippe, un Allemand ancien chef, et très très très bizarre, au sourire niais et effrayant en même temps, prenant tout le temps des photos ! Facon joue de la trompette, Kyle de la guitare et Liam chante. L’Allemand se met au piano, le vin coule à flot.
Le jeudi 23 tourne vite au cauchemar aussi. Après avoir ressenti un petit tremblement de terre magnitude 5.4 au petit matin, on s’occupe à ranger le salon puis le van et à tout nettoyer, et on s’aperçoit au moment de monter dedans pour aller au dépôt Escape pour le rendre, qu’il ne démarre tout simplement plus ! La batterie est morte ! Alors on réfléchit, ça ne peut pas être la radio que Nicolas a laissé en nettoyant le van, ça n’a pas duré des heures et des heures non plus ! Les phares non ce n’est pas ça… on essaie de le pousser mais sans pente c’est délicat… Même avec l’aide de Nicola l’Allemande c’est mission impossible… Les em****** continuent… Soudain une femme en voiture nous voyant pousser le van nous propose ses pinces pour réalimenter notre batterie ! Elle tombe à pic. Mais en ouvrant le moteur on s’aperçoit qu’on ne voit pas la batterie…Elle doit nous être inaccessible… génial, manquait plus que ça. On appelle Escape qui note qu’on aura du retard mais nous propose d’appeler l’Assistance…payante ! Hors de question ! Finalement un autre homme au bout du fil nous indique que la batterie doit de trouver sous une autre trappe, non pas sous les sièges comme le moteur mais derrière les sièges…. Hourra ! C’est bien ça ! Il fallait deviner… Du coup après un rapide tour du voisinage on tombe sur le parfait MacGyver qui nous sauve la journée. Une fois le van rendu, direction la banque WestPack pour payer une amende reçue pour excès de vitesse. Et là encore c’est toute une histoire. Escape nous a facturé 75$ pour ‘frais d’administration’ soi-disant, et envoyé juste l’amende par mail. Sauf que pour la payer il faut imprimer l’amende avant de payer…en cash ! Tout ce qu’on a pas, génial ! Après deux heures de galère pour tout rassembler, amende payée, direction la maison pour se reposer un peu, tout mélancolique et triste.
Christchurch, oh non, son mauvais sort nous suit jusqu’à l’aéroport
Aujourd’hui vendredi 24 février , lever à 4h donc pour notre vol Christchurch-Sydney… Mais arrivés à l’aéroport, le mauvais sort de cette ville nous poursuit ! En faisant le check-in, on nous demande 250$ de supplément bagages car nos billets réservés ne sont que pour des sièges sans bagages ! Mais c’est pas vrai ! Pincez-nous…décidément cette Elodie Roche de Travel Nation nous aura causé bien des soucis ! On a déjà eu un mal de fou à communiquer avec elle durant la préparation du tour du monde, elle se trompait toujours dans nos vols, oubliait d’en réserver, nous rajoutait sans cesse des suppléments… Récemment elle nous a même dit qu’un vol Delhi-Perth était annulé et qu’on devait en réserver un nouveau nous-même, sur internet, en passant par une compagnie low-cost indienne… Et là elle a « omis » de nous réserver des sièges « avec » bagages… elle pensait peut-être qu’on partait en tour du monde avec notre brosse à dent ?! En allant au comptoir demander si il n’y a pas de recours on nous confirme la légèreté de notre agence de voyage londonienne. Finalement, sans raison connue, l’hôtesse ne nous demande que 150$ pour nous trois. L’avion décolle normalement…. Ouf, on a quitté Christchurch ! Enfin !
Que d’évènements, que d’émotions, que de sensations…y compris les piqûres…mais quels beaux paysages aussi et belles rencontres humaines et animales pour certaines seulement évidemment.C’est qui l’excès de vitesse?attention Nico, tu n’as plus beaucoup de points.Bisous à vous 3
Nous sommes très contents de vous lire et de voir ces belles photos
T’as franchi une ligne continue pour t’arreter à un Domino’s Nico?