Jun 7

Merci!

Bonjour à tous!

Nous revenons vers vous après plusieurs semaines de retard pour vous annoncer que nous ne pourrons combler ce retard avant notre rentrée en France. En effet, le manque de temps dans les 3 derniers mois de notre voyage ne nous a pas permis d’écrire les articles et de travailler les photos au fur et à mesure. Nous aurions pu bâcler le travail et poster des articles de piètre qualité et peu intéressants culturellement parlant mais nous avons préféré attendre à chaque fois d’avoir suffisamment de matière pour publier une note enrichissante plutôt qu’un simple état de notre localisation. Seulement maintenant le retard est irrattrapable avant notre rentrée en France imminente.

Avant de vous en faire parvenir plus vers la fin de l’été, peut-être sous une autre forme, nous voulons tout de même vous condenser nos dernières activités afin de ne pas laisser languir de curiosité nos fidèles lecteurs.

Après le Népal nous nous sommes rendus en Thaïlande, à Bangkok, d’où nous avons pris un bus pour Siem Reap, afin de visiter les merveilleux temples d’Angkor. De là, nous avons rejoint Phnom Penh et son bouleversant musée des Khmers rouges. Puis toujours en bus nous avons traversé la frontière cambodgienne pour arriver au Vietnam, à Ho Chi Minh (la belle Saigon). Nous avons ensuite remonté tout le Vietnam (station balnéaire Mui Né, ville moyen-âgeuse d’Hoi An, citadelle et tombeaux des empereurs Nguyen à Huê) jusqu’à Hanoi et la baie d’Halong.

Après deux courts passages à Hong-Kong et Shanghai, nous avons rejoint Taipei avant d’arriver au pays du soleil levant, à Tokyo. Ce fut une semaine très intéressante au niveau de l’étude de l’évolution des sociétés. Nous avons failli manquer notre vol pour la Corée du Sud, mais avons finalement bien pu profiter de Seoul et fantasmer sur l’intrigante et terrifiante Corée du Nord aperçue depuis la zone démilitarisée.

Fin mai nous arrivions à Beijing, sa cité interdite et sa Grande Muraille de Chine. Et c’est là que Nah s’est dissout, en disant au-revoir à Adélaïde qui a pris un vol jusque Saint-Petersbourgh puis Moscou en tant que dernières destinations de ce tour du monde tandis que Nicolas et Hélène sont montés à bord du TransMongolien direction la Mongolie. Depuis Oulan-Bator ils sont allés vivre quelques jours en yourte avec une famille nomade, avant de reprendre le fameux train jusqu’à Irkoutsk et son lac Baïkal, le plus profond du monde. Après un arrêt à Kazan, capitale du Tatarstan, ils rejoindront eux-aussi, deux semaines après leur consoeur, Moscou et Saint-Petersbourgh. Puis Nico s’envolera vers la France tandis qu’Hélène débutera son tour d’Europe de l’Est par Helsinki.

Merci à tout ceux qui nous ont soutenu, encouragé, aidé de quelque manière que ce soit, ou tout simplement suivi avec discrétion et, nous l’espérons, avec plaisir. Nous ne savons pas encore si notre souhait de vous avoir fait un peu rêver, ou de vous avoir donné des idées de voyages, de découvertes et d’ouverture culturelle, a opéré, mais nous y avons mis tout notre coeur, et reviendrons vers vous dans ce sens.

Un merci tout particulier à ceux qui nous ont hébergé ou accompagné durant ce périple, à ceux qui nous ont conseillé et nous ont épaulé, qui n’ont pas hésité à se démener pour faciliter notre avancée.

Merci à nos familles et à nos amis.

Merci à vous, et à très bientôt nous l’espérons!

Les NAH.

May 31

Retour à la ville et à sa pollution

Aujourd’hui vendredi 13 avril, nous prenons un bus pour revenir à Katmandou et à sa pollution. Le bus nous dépose sur une avenue (enfin, une grande rue aussi cabossée et entravée que toutes les autres mais en plus large) qui nous est inconnue. Nous négocions ferme un taxi pour rejoindre un quartier réputé pour ses auberges de jeunesse pas chères. On monte dedans, il tourne dans une rue et… nous dépose ! 2€ pour ça ! Ah  oui il nous a bien eu ! Après deux essais infructueux (les auberges sont pleines pour le nouvel an népalais : l’année 2069) nous négocions une chambre pas trop trop hors de prix dans un petit hôtel sans prétention au jardin charmant. Et c’est à 5 min à pied au nord de Thamel, le quartier central, des temples et de la vie touristique. Nous sortons faire un tour dans le centre-ville et découvrons l’hyper-animation de Thamel, ultra-coloré, bruyant, fourmillant, aux mille encens fixés et se consumant sur chaque mur (encore une fois bonne méthode pour masquer l’odeur des déchets omniprésents). Les rabatteurs sont moins oppressants qu’en Inde, les couleurs et les odeurs différentes, la saleté est différente, mais on y retrouve la même fièvre, les saris en moins. L’hindouisme est très présent, les rues sont encore marquées d’Holi, la fête des couleurs. Les tarifs sont plus élevés qu’en Inde en tout cas, pour pratiquement tout. On a bien fait de dépenser notre budget cadeau avant !

Nicolas lui est parti un jour plus tôt de Sauraha pour aller faire du Canyoning dans les montagnes népalaises. La route est assez chaotique mais très belle, serpentant au coeur d’une vallée surplombée par les rizières en terrasses. On passe au milieu de petits villages où les bufflent se baladent tranquillement en revenant des champs. Après 3h de route, notre chauffeur dépose Nico et sa nouvelle amie Andrée qui va l’accompagner dans cette aventure à leur hôtel. L’ambiance y est très sympa, une centaine de népalais émerge doucement de leur soirée, ils ont en effet fêté le nouvel an bouddhiste la veille et apparemment, la soirée était plutôt bien arrosée. Le cadre est très reposant: le site est encerclé par les montagnes et les chambres sont en réalité de larges tentes au bord d’un cours d’eau. Le premier jour est réservé à l’apprentissage des bases techniques du canyoning, c’est beaucoup plus dur que ce qu’on pourrait croire! Il faut bien rester perpendiculaire à la paroi, au risque de glisser et donc de se faire une bonne frayeur et d’approcher la paroi rocheuse d’un peu trop près!

Le deuxième jour les choses sérieuses commencent, Andrée a préféré rester à l’hôtel après l’expérience du premier jour et Nico part donc à la conquête des cascades seul avec son guide. L’émotion et l’adrénaline sont à leur apogée lorsqu’il s’agit de se lancer dans la plus grande cascade du parcours, surnommée Big Jombo… L’eau chute à un débit impressionnant et la cascade fait 45m de haut!

May 31

Chitwan national Parc, dans la jungle à dos d’éléphant

Aujourd’hui jeudi 12 avril, on rejoint le centre-ville où doit nous attendre une Jeep. Mais le guide est furieux, nous avons 15 minutes de retard…comment ça ? Mais pas sur nos montres ! ¼ d’heure de décalage horaire avec l’Inde ? Quoi ? Mais c’est une blague ! Déjà qu’il y avait 3h30 de décalage entre Singapour et Bombay ! Décidément ils se calent sur d’étranges fuseaux horaires dans cette partie du monde ! Les éléphants d’Asie ont beau être beaucoup plus petits que leurs confrères d’Afrique, ils restent très impressionnants ! La rencontre est émouvante. On redevient petit enfant devant ces animaux qu’on a tant rêvé, tant vu dans les dessins animés. D’ailleurs le Livre de la Jungle s’est largement inspiré de la faune et de la flore du Chitwan National Park, notamment pour ses fameux tigres. Tigres que nous n’aurons pas l’occasion d’apercevoir, il faudrait s’enfoncer beaucoup plus profondément dans la jungle. En attendant, bon an mal an nous avançons parmi les feuillages épais, balancés par le roulis du postérieur du pachyderme. Sa peau est très dure et poilue.

La Cornac, son maître, le dirige avec ses pieds. Il nous montre des cerfs, des biches, des paons, des singes aussi, et même des empreintes de tigres. Mais pas de rhinocéros pour les filles, seul Nicolas les a vu lors de son excursion. A la fin, la jeep nous attend pour rejoindre le centre-ville de Sauhara d’où nous rejoignons la rivière. C’est ici que les Cornacs viennent faire prendre le bain à leurs éléphants. Ils sont là, tout heureux de faire trempette, arrosant tout le monde avec leurs trompes. Nous sommes invités pas un Cornac à monter dessus. Woooa mais il n’y a rien pour nous tenir, que la peau est rugueuse ! C’est effectivement très impressionnant les deux premières minutes ! Puis on reçoit notre premier gros jet de trompe dans la figure, on explose de rire, et… on en redemande ! C’est génial, un moment unique !

Bon évidemment le cornac est juste à côté pour éviter tout dérapage, et heureusement ! Cela ne ternit en rien la magie du moment. Puis on se rend au centre d’élevage des éléphants. C’est là-bas qu’on peut voir les bébés, qui restent auprès de leur mère attachés à des poteaux par des chaines. C’est triste de les voir attachées et en même temps c’est vital pour les humains. Ils pourraient faire trop de dégât. La preuve lors de cette scène rare à laquelle a assisté Adélaïde. Le petit d’un des pachydermes s’était en effet éloigné de sa mère pour aller jouer avec ses copains un peu plus loin, donc auprès d’autres mères. Mais ces autres éléphantes ont jeté le petit à terre et ont commencé  à le piétiner, voulant apparemment sciemment lui faire du mal. Sa mère voyant la scène a tiré de toute ses forces sur ces chaines pour voler au secours de son chérubin, chargeant comme jamais, semant la panique, menaçant d’ébranler toute la structure devant une centaine de touristes qui auraient été piétinés en quelques minutes. Les Cornacs se sont jetés sur le petit, l’ont tiré de toute leur force pour le faire revenir auprès de sa mère qui s’est immédiatement calmé : il était moins une.

May 31

Dans les campagnes népalaises

Aujourd’hui mercredi 11 avril, nous partons en bus vers le Chitwan National Park. Si la route est toujours aussi chaotique, les paysages des rizières sont vraiment splendides.
Ces tons verts éclatants tranchent avec le gris des montagnes. Au bout de 6 heures, nous arrivons enfin à destination : l’auberge Chillax composée de 3 petites huttes avec des lits à moustiquaires. C’est sommaire mais bon… on essaiera de faire comme si on ne voyait pas les centaines de moustiques et les trous dans la moustiquaire. Les filles retrouvent Nicolas! Il revient du bain avec les éléphants, torse nu et couvert de boue mais l’air ravi, ça donne envie ! Il est également allé faire un safari à dos d’éléphants, en barque puis à pied dans le parc national. Au programme : cerfs, rhinocéros, crocodiles et même un king cobra, rarement aperçu des guides eux mêmes et très dangereux ! Le guide lui a également permis d’approcher un rhinocéros à travers les broussailles, c’est une expérience chargée en émotion, notamment lorsqu’il faut s’enfuir en courant car le rhino peut charger à tout moment! Nous partons en ville déjeuner tous les trois. Dans les huttes il n’y a pas d’électricité alors la petite cuisine ne donne pas très confiance. Nous découvrons la petite ville, réservons notre safari à dos d’éléphants pour le lendemain puis retournons dans nos huttes déjà envahies de bestioles en tout genre. L’électricité n’est toujours pas revenue, ce sera donc éclairage à la bougie. Le plus difficile c’est dans la salle de bain commune où les eaux remontent, et où les toilettes sont régulièrement bouchées… Enfin bon pour moins d’1€ la nuit on ne va pas faire les chochottes !
 

May 31

Pokhara, havre de paix intense

Aujourd’hui lundi 9 avril, nous allons petit-déjeuner dans le quartier très touristique de Lakeside, dans un joli jardin avec vue sur le magnifique lac Phewa. Ces alentours sont boueux et pas mal pollué mais les montagnes se détachant dans le ciel aux alentours constituent tout de même un beau tableau. Au loin vers la gauche on aperçoit la Peace Pagoda, toute blanche et au sommet de la montagne. Vers l’horizon le ciel n’est pas assez dégagé mais en hiver il est possible d’apercevoir la chaîne des Anapurnas. Après cette bonne chose de faite, nous allons nous promener dans la ville, découvrir ces recoins. C’est si calme, si frais et chaud en même temps, si agréable. C’est vrai que l’on se sent bien ici. Hélène va réserver une randonnée à cheval dans les montagnes alentours et Adé du parapente qui seront tous deux annulés ; et Nico une excursion de canyoning, il part donc un jour avant les filles de Pokhara en direction de Sauraha où se trouve le Chitwan National Park

May 31

Arrivée au Népal

Aujourd’hui dimanche 8 avril, nous arrivons déconcertés à ce qui semble être l’aéroport international de Katmandou et se réduisant à un vieux bâtiment vide, désuet et poussiéreux avec des pancartes écrites à la main. Ah d’accord… nous commençons la longue queue pour obtenir nos visas à $25. Nous rencontrons un Français roots qui nous conseille Pokhara, un petit coin de paradis où l’on peut passer des mois sans problème. Ça tombe bien, c’est notre première destination. Nous nous rendons à la station de bus public, du moins essayons tant le taxista veut nous arnaquer en nous emmenant chez des compagnies privées où il toucherait sa com. Après plusieurs énervements, on finit par atteindre la bonne destination. Enfin bonne, du moins une destination ! Parce que la station de bus est un foutoir sans nom où il est difficile de comprendre quoique ce soit, et encore moins d’obtenir des prix fixes et honnêtes. On réussit à monter dans un de ces vieux bus sans âge et bariolés de couleurs, valises sur le toit. Nous démarrons assez vite mais il nous faut plus de deux heures à quitter Katmandu car le chauffeur s’arrête partout pour essayer de remplir le bus. Quand nous quittons enfin la capitale bondée et surpolluée, nous découvrons une campagne très polluée mais très verte, et avec émotion nos premières rizières. Mais c’est souvent gâché par les déchets, les fumées noires de bus, les véhicules défoncés et les tôles ondulées des baraques. Les montagnes sont très pentues et le bus est bien poussif… il faut aussi dire qu’il se remplit à vue d’œil, au fil des arrêts le long de la route, dès qu’un passant lève le bras. Donc on arrive vite à saturation de l’espace vital… Finalement, de nuit, nous finissons par arriver à bon port, à peine égratignés. Après une première auberge pleine, nous atterrissons dans une grande auberge charmante possédant un petit jardin et une vue sur le lac depuis le toit… parfait.

May 31

Le Taj Mahal, ode à l’amour

Un des bâtiments les plus romantiques du monde, construit par un Maharadja pour son épouse décédée. Observez plutôt…

Après des complications de trains et des complications sanitaires (Hélène et Nicolas malades comme des chiens), nous avons du renoncer à notre passage à Varanasi pour retourner à Delhi avant d’enchainer directement sur le Népal. Ici s’achève donc notre séjour en Inde!

May 13

Réveil sur le sable et trains-couchettes pour Delhi

Aujourd’hui mardi 27 mars, réveil sur les dunes : les chiens sont toujours là mais inoffensifs. Notre petit-déjeuner nous attend, nous avons un long chemin pour rentrer. Tellement long que notre guide nous y emmène au trot… au trot de dromadaire oui tout à fait ! Et c’est assez folklorique en effet. C’est surtout très castratoire suivant Nicolas. Et simplement douloureux pour Adé et Hélène. Mais bon, ça change du bus au moins !  En arrivant à Jaisalmer nous embarquons dans un de ces fameux trains indiens pour 14 heures de trajet avant de rallier Delhi. Nous avons pris la classe 3AC, pour être sur de pouvoir dormir. 3 couchettes se superposent donc en hauteur. Des draps et même des prises électriques sont disponibles : grand luxe ! Seul le bruit et les toilettes laissent à désirer mais on ne va pas se plaindre non plus ! C’est dans l’ensemble très correct  pour ce à quoi on s’attendait après l’expérience des bus…
Nous passons quelques jours à Delhi, très colorée à l’image de l’Inde, au travers du marché de Dili hât, Humayun Tomb… Cela dit notre séjour ici restera surtout marqué par l’état d’Hélène et Nico, malades comme des chiens pendant trois jours…



Merci à Gustave, Shaurya et Aymeric pour leur accueil hors du commun et cette semaine passée avec eux d’où est ressorti ce clip-vidéo déjà culte : Brown Rang Ne

Brown Rang Ne au Terminal from NAH WORLD TOUR on Vimeo.

May 12

Jaisalmer : Randonnée à dos de dromadaire dans le désert du Thar

Nous arrivons à Jaisalmer après 5 heures de bus qui se déroulent relativement bien malgré les nombreuses personnes entassées dans les allées et sur nos genoux. La route était aussi chaotique et détruite que toutes les routes vues à présent mais au moins on ne nous a pas embêtés plus que ça. Au sortir du bus, une foule compacte de rabatteurs nous entourent pour nous ramener dans leur hôtel. Certains clament leur gratuité, d’autres offrent des Jeep à 5 ruppes, certains ne se réclament d’aucuns hôtels… Une vraie basse-cour ! Un des nombreux rabatteurs s’empare du sac d’Hélène et le monte sur le toit de sa jeep. Adélaïde et Nico s’énervent et commencent à crier aussi fort que les rabatteurs pénibles et stressants. C’est vrai qu’on se sent chair à saucisse, ou portefeuille sur patte. Les rabatteurs quant à eux n’ont rien pour vivre à part leur tuk tuk et leurs commissions, c’est la basse saison en plus, ces gens ne nous veulent pas du mal, ils veulent gagner leur pain. Mais en attendant ils en deviennent presque agressifs à vouloir nous faire monter dans LEUR véhicule… Bref on finit par monter dans un tuk tuk 5 fois plus cher que les autres mais qui ne parlait d’aucun hôtel. Il nous emmène au bon endroit et nous nous installons dans une petite chambre pour 3 avec une douche et des toilettes empilées, comme d’habitude. C’est parfait. Nous bénéficions en plus d’une vue parfaite sur le fort.

Dès le lendemain, lever avec les vaches sacrées pour monter dans la jeep qui s’enfonce dans le désert.


Au bout de 40 minutes de poussière dans les yeux, nous voici arrivés au milieu de nul part où se trouvent nos deux guides et 4 dromadaires. Premier défi: monter sur le dromadaire ! Drôle d’animal que celui-là, aux lèvres pendantes, les yeux hagards, le poil court et rêche, les pieds tout plat et la figure grimaçante.

Leurs narines sont percées pour y amarrer une corde qui les dirige. On s’installe sur de gros coussins attachés sur sa bosse puis tire sur la corde pour le relever. Mais ce sont d’abord ses pattes arrières qui se lèvent, nous déséquilibrant à l’avant quelques instant avant que le tout nous soulève jusqu’à 2 mètres du sol. C’est impressionnant tout de même. La démarche est lente et très balançante : d’avant en arrière, cela fait assez mal à l’entrejambe. Ce sont les joies de la traversée du désert à dos de dromadaires.


Et puis les paysages sont magiques, entre les dunes de sable, les étendues rocailleuses, les petits champs entre deux huttes villageoises… et soudain : les enfants. Les enfants qui nous courent après, réclamant de l’argent et…et tentant de nous arracher nos chaussures ! Adélaïde les repousse… La sanction ne se fait pas attendre, les vilains gosses commencent à lui jeter des cailloux, mais des gros en plus. Nous avons beau nous éloigner assez vite, ces gosses visent bien ! Le guide nous raconte les mauvais effets des dons des touristes sur ces enfants. Encore une fois c’est parce que certains n’ont pas été responsables, en leur laissant montres, rupees et autres choses superficielles que désormais ils réclament. Le soir nous atteignons des dunes de sable d’où voir le coucher du soleil. Mais le smog permanent qui floute le ciel orangé indien ne permet pas de distinguer le soleil rougissant. Un petit thé chaï massala au lait pour accompagner le diner et il est temps d’installer le camp pour la nuit : 3 couvertures sur le sable et puis c’est bon. Mais une armée de scarabée est sorti du sable à la tombée de la nuit : ils ont tout envahi. Il nous faut donc nous déplacer au sommet de la dune pour avoir la paix…enfin jusqu’à 3 heures du mat, quand une horde de chiens sauvages a décidé de venir se blottir contre nous.

Péniblement nous les repoussons pour tenter de retrouver le sommeil sous le ciel étoilé.

Apr 30

Les palais des Maharadjas et un festival Sindhi haut en couleur

Aujourd’hui samedi 24 mars, Adé qui n’est pas en grande forme se repose à l’hôtel pendant qu’Hélène et Nico visitent le cénotaphe de marbre blanc, construit par un maharadjah en l’honneur de sa femme juste après qu’elle soit décédée.

En rentrant, on assiste juste devant notre hôtel à un festival Sindhi (minorité indienne originaire du Pakistan) pour le moins surprenant… On voit que des couples dansent sur des chars mais en s’approchant… les femmes sont en fait des hommes ! En discutant avec des locaux, on apprendra plus tard que c’est parce que les femmes n’ont pas le droit de s’exhiber ainsi, les hommes préférant donc jouer le rôle de la femme plutôt que de voir la leur sur le char…