Aujourd’hui jeudi 19 janvier, nous arrivons tard au Chili après un retard de vol de deux heures (que nous leur pardonnons largement pour nous avoir surclassés, à nous sièges en cuir et télé !)…. Trop tard pour débarquer comme ça chez notre couchsurfer . Nous optons donc pour la solution auberge de jeunesse , direction la Casa Roja , une ancienne maison , immense, avec piscine et bar en plein air… un peu chère, mais pas plus que toutes les autres de la ville, et nous n’avons pas vraiment le choix ! Nous ne faisons pas long feu avant d’aller nous coucher, fatigués du voyage….
Le lendemain, nous avons rendez-vous avec notre couchsurfer à 15h30, nous profitons de l’auberge pour la matinée puis partons à sa rencontre. Nous arrivons dans un quartier très sympa et montons au 1 3ème étage d’un très bel immeuble. Nous rencontrons José, qui nous accueille les bras ouverts et nous propose un plongeon dans la piscine ! Puis il file au travail, nous faisons alors la connaissance d’un autre couchsurfer qui séjournera avec nous, Facundo, un argentin ici pour quelques jours.
Aujourd’hui, samedi 21 janvier, Hélène et Adé partent à la découverte du centre-ville dans la matinée, direction la Plazza de Armas avec sa cathédrale Metropolitana, sa casa Colorada et sa magnifique poste. Puis une petite ballade dans les rues piétonnes jusqu’à la Plazza de la Constitucion.
Nico profite de son côté d’une journée « entre mecs » avec José et Facundo. Après un bon petit-déjeuner maison (pain, fromage et confiture de « durazno »), ils sont prêts pour une bonne balade dans le centre, avec un programme à peu près similaire à celui des filles, et de nombreuses photos farfelues.
Le soir, nous nous retrouvons tous pour dîner avant de sortir boire un verre et sortir dans une boîte de Santiago…
Le lendemain, on se lève un peu plus tard, mais hors de question de perdre une journée, Adé et Hélène ont réservé le bus Drop on / Drop off qui fait le tour de la ville, en passant par le quartier des affaires, les bâtiments de l’ONU, et un arrêt à la maison de Pablo Néruda, un endroit extraordinaire : une partie de la maison est construite sur la forme d’un bateau, l’autre sur celle d’un phare, la décoration est sublime et on a vraiment l’impression de rentrer dans la vie de ce grand homme et de sa troisième et dernière épouse Mathilde .
Nico passe de nouveau la journée avec les garçons et une amie de Facundo avec au programme le Cerro San Cistobal: 45 minutes de marche pour arriver sur le toit de Santiago.
Puis, nous nous retrouvons chez José pour rassembler nos affaires et partir vers l’aéroport où nous voulons arriver bien en avance pour ne pas faire la queue trop longtemps au check-in…
Enfin nous allons traverser l’antarctique, prendre notre plus grand vol… et le plus cher. Mais là, tout naturellement l’hôtesse au check-in nous dit qu’on ne peut pas embarquer car on n’a pas de visa. Après les 10 secondes de panique elle nous dit qu’on peut sûrement le faire en ligne, il nous faut le faire tout de suite. Choqués, nous cherchons rapidement un wifi dans l’aéroport. L’officiel a fermé mais par chance UN restau en a un. Sans trop de crainte, on va sur le site où on constate avec horreur que les réponses aux demandes de visa sont données sous 2 à 10 jours ouvrables… On n’y croit tellement pas que notre esprit s’embrouille…entre inconscience et panique, on retourne au guichet où on dit que l’on ne peut pas les avoir. L’hôtesse dit qu’elle ne peut rien faire sans notre numéro de visa. On ne peut pas embarquer. Sauf que avec nos billets, si on loupe un vol on les loupe tous ! Et sans ça s’il nous faut racheter un billet pour dans 3 jours on loupe tous nos vols d’après ET on repaie 3000€ de billets, ce qui signifie retour en France, fin du tour du monde, impossible. Nous avons une escale à Auckland avant, on en pourrait pas descendre là en attendant la validation du visa ? Oui mais alors il faudrait réémettre les billets pour nous autoriser à descendre de l’avion à l’escale. Et combien ça nous couterait ça ? Sûrement beaucoup. Et on peut essayer, Non pas ici, il faut aller aux guichets de vente. On y court mais les seuls guichets sont ceux de LAN, l’avion dans lequel on monte, mais notre compagnie est Quantas, qui a reçu l’argent, mais a sous-traité le vol à LAN en quelque sorte… Mais MON DIEU ils se sont tous donner le mot ????? Mais on fait comment nous ? Depuis quand les Français ont besoin d’un visa pour aller en Australie ???!!!! Même à Action-visa on n’a jamais entendu parler de ça !!! Les larmes commencent à couler au fur et à mesure que les minutes passent sans que personne ne nous donne un conseil, on paraît cause perdue… mais on doit pas être les premiers à qui ça arrive quand même ?!!!!! Si on a appris une chose de ce tour du monde, encore une fois, après l’histoire de l’appareil photo à Ushuaia, ne jamais abandonner ! De toute manière on ne peut PAS imaginer que notre rêve s’arrête ici pour une stupide histoire de visa australien !!! Pendant que Nico cherche des réponses sur internet et qu’Adé garde les bagages, Hélène part à la recherche d’une personne un tant soit peu compétente qui nous renseigne VRAIMENT sur quoi faire ! Enfin une lumière s’illumine, une femme nous dit qu’on a du faire le mauvais site, qu’on peut le faire en direct ! Pendus à ses lèvres, on attend le verdict de derrière son ordinateur… elle n’y arrive pas. Vous auriez vu nos têtes déconfites… Mais elle ne se démonte pas pour un sou. Elle ne sourit pas mais nous dit de ne pas s’inquiéter. Un autre gars arrive et au bout de 10 interminables minutes nous dit qu’on a un visa d’urgence pour un jour… sauf que l’on part le 22 et arrivons le 24 donc il nous faut minimum deux jours !!! Finalement au bout de deux heures interminables il nous fait un visa exceptionnel d’un an. On embarque en vitesse… mon dieu quelle soirée… On n’a jamais autant attendu un vol de 16 heures…