Aujourd’hui dimanche 8 avril, nous arrivons déconcertés à ce qui semble être l’aéroport international de Katmandou et se réduisant à un vieux bâtiment vide, désuet et poussiéreux avec des pancartes écrites à la main. Ah d’accord… nous commençons la longue queue pour obtenir nos visas à $25. Nous rencontrons un Français roots qui nous conseille Pokhara, un petit coin de paradis où l’on peut passer des mois sans problème. Ça tombe bien, c’est notre première destination. Nous nous rendons à la station de bus public, du moins essayons tant le taxista veut nous arnaquer en nous emmenant chez des compagnies privées où il toucherait sa com. Après plusieurs énervements, on finit par atteindre la bonne destination. Enfin bonne, du moins une destination ! Parce que la station de bus est un foutoir sans nom où il est difficile de comprendre quoique ce soit, et encore moins d’obtenir des prix fixes et honnêtes. On réussit à monter dans un de ces vieux bus sans âge et bariolés de couleurs, valises sur le toit. Nous démarrons assez vite mais il nous faut plus de deux heures à quitter Katmandu car le chauffeur s’arrête partout pour essayer de remplir le bus. Quand nous quittons enfin la capitale bondée et surpolluée, nous découvrons une campagne très polluée mais très verte, et avec émotion nos premières rizières. Mais c’est souvent gâché par les déchets, les fumées noires de bus, les véhicules défoncés et les tôles ondulées des baraques. Les montagnes sont très pentues et le bus est bien poussif… il faut aussi dire qu’il se remplit à vue d’œil, au fil des arrêts le long de la route, dès qu’un passant lève le bras. Donc on arrive vite à saturation de l’espace vital… Finalement, de nuit, nous finissons par arriver à bon port, à peine égratignés. Après une première auberge pleine, nous atterrissons dans une grande auberge charmante possédant un petit jardin et une vue sur le lac depuis le toit… parfait.