Coup de foudre à Buenos Aires, part I

Jan 25
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Aujourd’hui vendredi 13 janvier, réveil frigorifié dans le bus arrivé à Retiro, la gare routière de Buenos Aires… Heureusement en sortant il fait déjà un bon 25 °C. Cette gare routière est bien sale en revanche… On sort de la gare où la première vue est assez négative. Un espèce de bidonville-marché nous accueille mais on pénètre vite dans le métro. On ressort 4 stations après Avenida de Mayo, où on a repéré une auberge pas mal et pas chère. Elle est complète mais on nous en conseille une autre où il y a de la place… On est séparés tous les 4 dans 4 dortoirs différents mais c’est très bien comme endroit. On ressort vite pour profiter au maximum. On a entendu parler d’un bus jaune touristique qui fait tous les quartiers majeurs. On est plutôt contre ça mais dans notre cas- peu de temps disponible et surtout une ville aux dimensions hors-normes- ça s’avère très approprié.

70 pesos, ce n’est pas donné mais ça vaut le coup. On passe par les plus grandes avenues, la mayo bien sûr, mais surtout la 9 de Julio, la plus large au monde, avec plus de 16 voies à certains endroits, de chaque côté de l’impressionnant obélisque blanc.

Après le microcentro on va vers le quartier Montserrat et sa plaza de Mayo, d’où partent toutes les plus grandes manifs, est magnifique. Autour du petit obélisque, encadré par la casa del gobernador et surtout la casa Rosada, le palais présidentiel tout rose (dû soit aux traditions de peindre avec du sang de bœuf, soit à la volonté d’unir les deux couleurs des groupes politiques ennemis : fédéralistes contre unionistes) . Puis le bus passe à l’arrière, devant un magnifique palais hébergeant le ministère de l’administration sociale. Il se dirige vers la Boca, le quartier populaire par excellence, où les maisons recouvertes de plaques de tôle colorées, peintes de couleurs différentes et vives (résidues des anti-fooling des bâteaux) donnent un aspect très jovial.

On s’arrête devant le stade du club Boca Juniors, où a débuté le dieu national : Maradona.

Puis on descend du bus à Caminito, une rue très touristique et animée où se produisent des danseurs de tango. Atmosphère enchanteresse… On se sent tellement bien… La magie de Buenos Aires commence à opérer… Les photos se prête particulièrement au lieu.

Après 45 minutes on remonte dans un des bus jaunes direction le quartier de Puerto Madero, le nouveau quartier de luxe le long de l’océan et des anciens docks. Les gratte-ciels sont impressionnants! Les rues sont larges, propres, nets, tout est beau, soigné, haut.

On poursuit vers le Nord à San Telmo en passant devant la belle place arborée San Martin qui est elle dans le microcentro. Puis toujours vers le Nord on arrive au Palermo et ses nombreux parcs gigantesques, le jardin botanique, le rosendal (parc de plusieurs milliers de roses), le jardin zoologico, le planetarium, le jardin japonais, le plus grand terrain de polo du monde, le majestueux hippodrome… mais aussi une grande mosquée privée (d’un Cheick d’Arabie saoudite) et surtout le premier parc à thème religieux du monde centré autour de Jésus et de la cène.

Toutes les 30 minutes, un grand Jésus s’élève dans les airs au-dessus d’une réplique du mont sinaï, pour symboliser la résurrection. Ce parc est LA sortie des écoles catholiques d’Argentine. Plus au Nord encore on atteint Belgrano et ses rues destinées à la consommation de masse. On redescend au sud par Palermo viejo, quartier huppé comprenant nombre de bars, clubs et boutiques de luxe. Et un petit, mais connu, quartier chinois. En repassant devant le jardin botanique, on descend du bus pour y jeter un œil, avant d’aller prendre un petit casse-croute et de se diriger vers le planétarium. On arrive à avoir de justesse la dernière séance sous la géode à 17h30. On reprend le bus vers le quartier Congresso, en passant devant le majestueux Teatro Colon.

Puis on rentre et on prend une petite douche, on s’apprête et on ressort pour se rendre à une Milonga (sorte de club où l’on vient observer et danser le tango) prestigieuse du centre de Buenos Aires. Un couple vigoureux qui doit avoir plus de 70 ans danse sans s’arrêter sur la piste. On s’installe sur une table aux premières loges. Toute la soirée des couples défilent pour effectuer des pas de cette danse si difficile mais si sensuelle. La moyenne d’âge de la salle est plutôt élevée mais un jeune couple d’une vingtaine d’année impressionne l’audience… Les heures passent et les paupières se font lourdes… Vers 1h30, on rentre.

Filed Under: Amérique Latine, Argentine

2 Comments

  • Claudine et Bertrand says:

    La ville de Buenos Aires a l’air en effet très attrayante, merci pour cette visite,que vous avez dû bien appréciée malgré le peu de temps…gros bisous

    • alain/irene says:

      votre reportage sur Buenos Aires donne envie d’en savoir plus et d’y aller
      on partage votre enthousiasme pour cette ville!
      j’attend avec impatience votre post sur Ushuaia

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