Aujourd’hui dimanche 5 décembre, nous arrivons au petit matin à San Cristobal de las Casas par notre bus de nuit depuis Oaxaca. Quelle n’est pas notre surprise de constater le changement de température soudaine avec notre précédente destination. Le manteau sorti, le col relevé, nous partons sac à dos à l’assaut de la ville. Pour rejoindre le centre, un taxista nous propose 30 pesos, que nenni, nous irons à pied. 5, 6 barrios despues, nous voici au centre où nous nous réfugions dans un café. Mais celui-ci n’étant pas top, nous ouvrons une fois de plus notre bible -le Lonely Planet- pour trouver la perle rare. Nous voici donc désormais dans un grand restaurant zapatiste typique, magnifique et avec une large carte : perfecto !
Le temps de publier quelques articles et de réserver nos prochains trajets jusqu’au Guatemala et nous repartons à la recherche de notre hôte de ce soir. Encore une fois, pas évident de découvrir l’adresse de nos couchsurfers… mais enfin la porte s’ouvre sur une grande cour ensoleillée avec chien et chats et… une Estonienne, bien sympathique au demeurant, qui nous accueille. C’est dans sa chambre (un coin de la cuisine) que nous installerons nos affaires. En attendant on nous présente les toilettes et la douche en extérieur.
Une autre coloc mexicaine nous met en garde contre notre volonté de faire « el Canyon del Sumidero » dans l’aprèm : il est déjà 13h, le temps qu’on arrive ça risque d’être trop tard et/ou trop cher. On est des fous, on le tente. D’âpres négociations après, nous convainquons un taxi de nous y emmener pour 400 pesos (20 euro pour une heure de route à 3). Arrivés là-bas, nous montons dans une vedette et nous voilà naviguant à toute vitesse entre des montagnes de plus de 200 mètres de haut, sur un filet de 50 mètres de large où se repaissent crocodiles (on en a approché de quelques mètres 3 ou 4), des charognards et autres bêtes amicales.
La vue est vraiment impressionnante, nous en prenons plein les yeux et les oreilles. Une cascade à la forme de sapin sur la droite, un arc en ciel majestueux sur la gauche, un barrage hydro-électrique gigantesque en face…
2 heures après nous rentrons éblouis une fois de plus.
Une fois arrivés à San Cristobal, nous tombons par chance sur une procession typique avec des mariachis en costumes traditionnels suivis de porteurs d’une grande vierge et d’une foule compacte de croyants scandant des chants locaux ou catholiques
Bonjour Hélène,
Je ne vois pas très bien le crocodile. Pourrais-tu te rapprocher un peu et refaire la photo ?
Grosses bises
Béatrice et Jacques