Alors que la date du départ approche, les derniers préparatifs se bouclent et les projets se renforcent. Parmi eux, le projet que nous développons main dans la main avec le Centre Ressource Allophone (CRAL).
Nous avons rencontrés dernièrement les élèves du CRAL qui nous suivront tout au long du périple.
Qui sont-ils?
Des jeunes âgés de 16 à 18 ans et provenant de divers horizons, c’est rien de le dire. En effet, pas moins de 17 nationalités sont représentées dans cette classe d’une trentaine d’élèves: Arménie, Portugal, Vietnam… bref, un bel exemple de diversité.
Que font-ils au CRAL?
Ces jeunes immigrés sont en France depuis peu (d’une semaine à un an en moyenne) et présentent des difficultés en Français. La première mission du CRAL est donc de leur apprendre les bases du Français pour leur permettre de pouvoir s’exprimer dans la langue et la comprendre. Apprendre le français est d’autant plus difficile pour eux qu’ils n’ont généralement pas été scolarisés dans leur pays: rester assis en classe, écouter le professeur et s’exprimer dans une langue qu’ils ne maîtrisent pas devant des jeunes de leur âge est donc totalement nouveau.
Pourquoi un partenariat NAH-CRAL?
On retrouve l’essence de ce partenariat dans les bases mêmes du projet NAH: le partage, la rencontre et la diversité.
Dans un premier temps, notre projet sera un des supports de cours utilisés par Fleur pour la classe de Français Langue Etrangère, leur professeure, afin de les encourager à lire en Français et à s’intéresser à leur cours de langue. Ceci rendra en effet le cours plus ludique, intéressant et favorisera l’envie de participer donc d’échanger.
De plus c’est une opportunité de leur faire comprendre que la diversité qu’ils retrouvent dans leur classe est une richesse qu’ils peuvent exploiter, de leur montrer qu’il faut aller au delà des tensions opposant certaines nationalités dont ils peuvent être issus.
J’en profite pour remercier leur professeure Fleur Legeay, leur directrice d’établissement Magdalena Rolland ainsi que tous les élèves avec qui nous avons partagé un moment agréable lors de notre première rencontre autour du projet.