Aujourd’hui samedi 10 décembre 2011, 4h, nous montons dans un taxi et quelques minutes après seulement nous voilà déposés à l’aéroport. Quelques deux heures de queue et nous décollons. A 8h nous atterrissons à San Salvador, en Equateur. Le paysage est impressionnant, on se croirait dans la savane. 9h de nouveau décollage. Cette fois-ci pour de bon, le prochain arrêt sera le Pérou tant attendu. Vers 16h on aperçoit le désert, les maisons de pierres et de briques non enduites à perte de vue… Lima nous voilà !
Nous prenons un taxi vers la maison de notre couchsurfer quarantenaire : Claudio. Nous traversons bidonvilles, centro, autoroutes puis le décor change du tout au tout : les voitures se font plus propres, les immeubles plus haut, les trottoirs plus propres, les jardins apparaissent et leurs barrières électrifiés, les gardiens aussi. Nous voici à Monterico : un des quartiers, voire LE quartier le plus riche de Lima. Ça va nous changer de Guatemala Ciudad !
En effet, la porte barricadée qui s’ouvre sur le jardin de Claudio nous mène à un jardinet enchanteur avec un petit bassin carrelé, un palmier, de nombreuses plantes. La maison possède tout le confort moderne et est un vrai havre de paix où cohabitent Claudio, son coloc allemand, un couchsurfer costaricain, et maintenant nous 3 ! Nous prenons des bières péruviennes dans le jardin, parlons de cet incroyable Français ami de Claudio qui a écrit ‘Le Monde en 5 ans en stop’, un étudiant d’école de commerce qui a décidé de faire le tour du monde en stop, en deux ans, puis a resigné pour 3 ans à la suite. Claudio l’avait reçu aux tout débuts du couchsurfing, ils avaient sympathisé et Claudio, un vrai ange, avait été traducteur de son blog en espagnol le reste du temps. Avant qu’il ne fasse nuit nous partons découvrir le quartier de Miraflorès, riche, branché et au bord de l’eau. Claudio nous indique les bus à prendre et quelques embouteillages après (le traffic est impressionnant à Lima !) nous voici devant le parc Kennedy et l’Ovalo. Un grand spectacle y est organisé. Il y a des gens partout, tout le monde a le sourire, veut nous aider à trouver notre chemin, est joyeux….
Ahh mon Dieu que l’on se sent bien ici ! Nous trouvons vite le petit restaurant des fins connaisseurs limeños que nous conseille notre bible. Ce soir nous goûtons les spécialités ! Lomo saltado, papas à la cunameta, Cau Cau et suspiro a la limeña en dessert (avec dulce de leche). Rassasiés, nous sortons nous promener et regarder le feu d’artifice de la fin du spectacle. Les bus étant changés à cause du concert nous errons presque deux heures à la recherche du notre, en vain. Au moins on découvre le quartier ! On goûte notre premier Inca Kola, la boisson nationale, soda jaune fluo au goût prononcé de Bubble gum. Pas mauvait mais un peu écoeurant. Nous finissons par sauter dans ces mini-bus fous dont la destination est annoncée par un rabatteur à moitié dans la camionnette sans âge et pinturlurée et à moitié dehors. Ils nous laissent au puente de primavera. Quelques centaines de mètres et nous retrouvons le chemin de la rue de Claudio. Il n’est pas là mais nous a préparé nos lits avec draps et couvertures sur les sofas du salon…. Incroyable ce Claudio !