Archive for Océanie

Arrivée chez les Kiwis!

Mar 10

Aujourd’hui jeudi 2 février, arrivée vers 10h à l’aéroport d’Auckland avant de déposer nos affaires chez notre couchsurfer Anna. Nous sommes à 15 minutes de bus du plein centre, donc très près, dans un beau quartier résidentiel aux rues aussi pentues qu’à San Francisco. La maison est mignonne, recouverte de lambris blancs, et séparés en deux : un logement au rez de chaussée et un différent aux étages. En pénétrant à l’intérieur, on découvre vite la plus crade de toutes les maisons jamais traversées. Anna nous accueille chaleureusement mais la chambre-salon qu’elle nous montre ressemble plus à un dépotoir d’antiquités (des armures et armes véritables) / saletés (poubelles, vaisselle sale..) / jeux (une X-box kinect et TV perdus sous le bazard). Il n’y a pas de matelas mais de gros cousins faisant office de je suppose. La cuisine est pire mais c’est sans parler de la salle de bain dont on se demande comment on peut en ressortir ‘lavé’ ? Mais bon, Anna est très cool, c’est une artiste de Burlesque.
On ressort vite pour se rendre en centre-ville, à la Sky Tower exactement, la plus haute tour d’Auckland. Elle fut construire en tant qu’antenne et possède un plateau panoramique à 328 mètres de hauteur, la plus haute tour de l’Hémisphère Sud. La vue y est impressionnante mais l’animation est beaucoup moins forte qu’en Amérique latine. Ce serait presque trop net, trop calme. On ne s’y verrait pas faire un échange de 6 mois… C’est sympa mais pas aussi incroyable que dans nos rêves.


Pour notre seconde journée dans la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, nous décidons d’explorer d’un peu plus près la ville, Nico part du côté du Mont Eden tandis que les filles passeront l’après-midi du côté du port et de la promenade qui passe devant la magnifique Ferry Boat House avant d’aller régler les derniers préparatifs pour le départ en van le lendemain.

Aujourd’hui, samedi 4 février, il est enfin temps pour nous de partir en van ! Nous passons tôt à l’agence Escape qui nous le loue pour pouvoir le choisir : il sera bleu et violet avec des fleurs, parfait !!! Nicolas se lance pour la conduite à gauche avec le volant à droite, il s’en sort plus que bien ! Un petit tour chez notre couchsurfeuse pour récupérer nos affaires et nous voilà partis vers la péninsule de Coromandel pour passer une première nuit sur le parking de Cathedral Cove : pas d’eau ni d’électricité, juste des toilettes biologiques, parfait, on n’a rien besoin de plus !
Le lendemain nous nous réveillons devant de magnifiques falaises et la mer à perte de vue et ne perdons pas une minute pour faire la balade d’une heure qui nous mène à Cathedral Cove : un « trou » dans la falaise qui donne l’impression qu’un immense rocher s’en est décroché pour aller s’échouer un peu plus loin.
L’endroit est splendide, nous prenons un petit moment pour en profiter et repartons sur la route vers Waitomo Caves.

Nous arrivons à Waitomo en début d’après-midi et partons directement visiter les grottes : d’abord une visite guidée à travers de grandes salles pleines de stalactites, stalagmites et autres formations rocheuses que l’on s’imagine ressembler à des visages, des animaux…  Puis s’en suit une visite en bateau dans des salles totalement noires qui nous permettent d’observer ce que l’on est particulièrement venus voir ici : un ciel étoilé de vers luisants ! Il y en a des milliers accrochés au plafond de ces grottes et ils donnent une vrai impression de ciel d’été… Nous ressortons de cette balade en bateau totalement relaxés et « zen », on se sent comme coupés du monde.
Puis, il est temps de reprendre la route direction Rotorua, la ville de l’île du Nord depuis laquelle on peut observer les geysers. La route se passe bien et nous avons repérer un camping pas très loin de la ville dans lequel nous pourrons passer la nuit. Nous arrivons un peu tard, la nuit est déjà tombée depuis un moment, nous apercevons le panneau qui signale l’entrée du camping mais au moment de nous en approcher… On tombe dans un trou ! Impossible de sortir la roue de là ! On essaye… en vain ! Nicolas sort et part demander de l’aide dans le camping, pendant ce temps un garde forestier passe (par chance !) en 4×4 et il a une corde pour nous remorquer… Nicolas revient avec plein de bras pour nous aider, c’est parti pour pousser Momo (notre van !) et 1 2 3 c’est bon on est remonté ! Ouf…. Il est maintenant temps d’aller se coucher …

Aujourd’hui, lundi 6 février, après une douche bien méritée au centre d’information des voyageurs, nous partons découvrir Rotorua. Premier constat, la forte odeur d’œuf pourri présente partout dans la ville nous donnerait presque des haut-le-cœur… Mais comment font les gens pour vivre ici ? L’odeur s’accentue et d’atténue au gré du vent… On part à la recherche de la boue bouillonnante dans un parc : c’est finalement très simple, il suffit de se laisser guider par son nez : plus on s’approche, plus ça sent mauvais ! On peut alors voir de grosse bulles de boue se former et une épaisse fumée blanche s’échapper des sources.

Puis nous partons vers le village de Whakarewarewa, un village Maori où les gens ont organisé leur vie autour des geysers. Nous commençons par assister à un spectacle Maori et au fameux Haka traditionnel .


Puis nous partons vers les geysers : le plus gros, Pohutu, entre en éruption chaque heure et peut atteindre 40 mètres , on ne peut pas s’en approcher mais le spectacle est grandiose ! Nous découvrons un peu plus la vie de ce peuple : la vie commune s’organise autour d’une maison sur laquelle sont sculptés de magnifiques totems, et la cuisine consiste principalement à faire cuire les aliments dans des fours naturels, à la vapeur des geysers ! Plutôt économique, mais il faut pouvoir vivre avec cette odeur d’œuf pourri constante…


 

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Transit australien

Mar 10

Aujourd’hui mercredi 1er février, dernier jour au Vanuatu et dernier déjeuner avec Linda avec de se rendre à l’aéroport. Un chauffeur de bus rencontré par Nico quand il avait été au Nord de l’île doit nous prendre devant le marché. Mais les minutes passent, il pleut, et personne à l’horizon. On arrête donc une voiture qui nous emmène, mais pour deux fois plus cher qu’un bus ! Le problème est qu’il nous restait tout juste le montant pour le bus ! On lui dit et on en discute sur la route mais il ne veut rien lâcher ! On finit par franchement s’énerver car ce NiVan cherche vraiment à nous arnaquer mais le comble est qu’on ne peut vraiment pas donner plus ! On sort nos sacs et sortons sous les insultes mais d’un coup il nous menace de mort et nous suit. Apeurés on se réfugie dans l’aéroport mais le gars nous attend, en nous faisant des signes de mort ! Heureusement des touristes australiens passés par là nous offrent les quelques Vatu qu’il réclamait, nous offrant la liberté, et peut-être la vie qui sait. Quel fou ce type !
Enfin nous nous envolons au-dessus d’Efaté en disant au-revoir à ces îles paradisiaques. 3 heures plus tard c’est l’atterrissage à Sydney pour la deuxième fois, et une courte nuit chez notre ancien couchsurfer Joseph, qui reçoit cette nuit-là 10 couchsurfers en même temps ! (Pour comprendre qui est Joseph, voir l’article du 24 janvier dans la rubrique Australie)

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Vanuatu, suite et fin

Mar 1

Le 3ème jour donc Nico et Hélène ont décollés dans un petit coucou direction Tanna. (Utilisation du « Nous »). Nous étions avec un jeune couple Néo-Zélandais roots et un vieux couple Australien amoureux comme au premier jour. Le pilote, blanc, n’a pas parlé de tout le vol.

Une fois sur place, notre guide Ni-Van, agressif et avec plein de toc de visage, nous baragouine quelque chose qui doit vouloir dire ‘suivez-moi’. Nous montons dans une Jeep rouge sans âge (et sans vitre et sans joint de porte) pour sortir de l’aéroport (qui n’est rien de plus qu’une maison unique). Après 10 minutes de sentier plus ou moins chaotique, on arrive devant une petite hutte où on nous passe une fleur rouge dans les cheveux, une petite collation à base de jus et de pastèque délicieuse, et repartons. Là, le sentier se corse jusqu’à devenir un véritable périple. Il pleuviotte de temps à autre mais on croit surtout que l’on va se renverser ou que la Jeep va exploser en mille morceaux à force de traverser des tranchées de boues et de cailloux que l’on tente de nous faire passer pour une route. Les paysages en valent la chandelle en revanche…

Après une heure de jungle épaisse  avec des banians digne du business books of records, on arrive au pied du volcan, vaste cône gris, dont les cendres s’étalent sur des kilomètres aux alentours.

La Jeep rouge au milieu de cet espace désartique semble tout droit sorti de Tintin sur la Lune. On s’arrête pour prendre dans nos mains un peu de ce magma refroidi mélangé aux cendres. Le sol n’est pas chaud mais pas froid non plus. En reprenant la route pour s’approcher davantage du volcan, on s’aperçoit que quelque chose ne va pas. Des Ni-Van transportant du bois nous font des signes pour que l’on s’arrête. Les Mantanna (les hommes de Tanna) parlent entre eux, ralentissent. Et soudain on comprend. La route est coupée par un fleuve qui s’est formé à la suite des fortes pluies des derniers jours. Le volcan est une pente parfaite, sans obstacles. Les courants d’eau qui la dévalent forment souvent des fleuves qui naissent aussi vite qu’ils meurent. Notre chauffeur nous dit que l’on va attendre qu’il rétrécisse… Mais notre scepticisme est vite confirmé quand 30 minutes après le courant semble avoir encore grandi. Des voitures sont bloquées avec nous mais d’autres également de l’autre côté. Des hommes tentent la traversée à pied… On a peur pour eux… Le courant semble vraiment fort et les rochers omniprésents… Mais…ça passe ! Notre guide est prêt à tenter la traversée avec notre Jeep pseudo amphibie…Même un enfant à moitié nu réussit à passer ! Les Australiens sont pétrifiés ! Ils disent qu’il y a eu 185 000 morts à Brisbane suite aux inondations en 2010 et qu’il serait idiot de risquer nos vies pour un volcan ! Euh…. En voiture peut-être pas mais à pied nous on y va ! On a pas payé 300€ pour faire 4 heures de coucou et de Jeep sur des routes pourries… On ne va pas s’arrêter au pied du volcan pour un courant d’eau… On commence à s’approcher du fleuve quand le chauffeur nous dit qu’il va tenter une traversée seul avec la Jeep. Si ça passe, il revient tous nous chercher. Et…. Ça passe !

Difficilement mais ça passe. Les jambes en hauteur pour ne pas tremper nos chaussures, nous traversons donc le fleuve ! Ouf…. Bon, au retour ce sera peut-être pire mais ce sera après ! En attendant…. Direction le cratère. On le grimpe par le flanc ouest, recouvert de forêt vierge mais moins pentu. Avant cette dure montée, on s’arrête manger un bout dans la jungle . En repartant la « route » est encore pire que ce qu’on pouvait imaginer, on est à deux doigts de se renverser ou de devoir sortir pour la pousser mais après une heure de cahotage, de bleus et de cris furtifs, on arrive enfin au sommet. Là, une boite aux lettres de l’extrême et derrière, un sentier vaporeux pour accéder à l’intérieur du cratère et au magma en fusion. La fumée est épaisse, nous revêtons de grands impers jaunes pour ne pas nous perdre et nous protéger du vent violent. On dirait une expédition scientifique !

Une fois dans la cratère malheureusement on se rend vite à l’évidence que la fumée trop épaisse ne nous permettra pas de voir le magma… on entend les explosions pourtant. En grattant doucement le sol on s’aperçoit qu’il est brulant en-dessous, on pourrait y faire cuire un œuf. L’impression est magique, à moitié asphyxiés par les cendres… Il faudra revenir ! Le retour se fait aussi lentement qu’à l’aller mais plus facilement peut-être.

Rentrés de Tanna, on retrouve au marché Linda, la charmante NiVa rencontrée au premier jour alors que Nicolas déjeunait sur son stand de viande et poisson. Elle a presque 30 ans, 3 enfants qu’elle ne retrouve que le week-end sur son île à 2 heures de Port-Vila, et a été récemment élue chef des femmes du marché, pour gérer les emplacements et les conflits sur cet espace restreint où l’on se relait 24h/24. Ses fruits de la passion en libre-service sur la table sont à se damner !
En effet quiconque commande à sa table (un tréteau et un banc au milieu du marché, sa cuisine étant réduite à un réchaud posé au sol, une bassine d’eau et un sac poubelle) peut ensuite se servir à volonté dans le panier de fruits de la passion, gros et jaunes, bien juteux, qu’elle aime accompagner de sucre blanc. On rencontre pas mal de gens à sa table, comme Alain ou encore Louis, un NiVan qui a vécu en France et dont les enfants vivent à Paris. Lui n’y supporte pas le froid… On le comprends! Même s ‘il ne fait pas très beau cette semaine, au moins il fait chaud.

On se promène à Erakor, une jolie île à l’Est avec un banc de sable splendide et une eau transparente incroyable. Une fois le bac payé, on a l’équivalent du prix en crédit à dépenser sur le resort de l’île. Même si l’après-midi est entrecoupée de courtes pluies fines, c’est agréable de retrouver tongs et shorts…

Enfin tong ça peut être dangereux comme Adé en a fait l’expérience… En effet le soir nous nous rendons dans un bar où Nico a rencontré des Australiennes pendant la journée. On prend quelques verres. Il fait déjà bien nuit et les routes ne sont évidemment pas éclairées. Adé va chercher un sandwich dans le centre. Mais en repassant par le marché, son pied (en tongs) heurte un crochet posé à terre sur la marché…. Le sang masque la blessure mais elle semble assez profonde… Pas bon ça… Elle rentre à l’hôtel en taxi-bus mais la blessure est pas très jolie… Le lendemain matin elle se rend à l’hôpital où Roger, un gros soi-disant médecin en rangers lui réouvre la plaie sans anesthésie (« ça va plus vite , tourne la tête ! ») pour la nettoyer avant de lui mettre des compresses et de lui donner des antibiotiques dans un petit sachet en plastique… L’hôpital en lui-même est assez précaire: quelques chaises en plastiques pour attendre derrière des rideaux avec des ustensiles pas vraiment stériles, des mouches et du monde plein à craquer mais sans grosses blessures, il n’y a pas la guerre non plus.

Pendant ce temps-là Hélène se rend au cours de plongée sous-marine auquel Adé n’a du coup pas pu se rendre. Elle revêt son équipement et après deux heures de navigation sous un soleil resplendissant et une eau turquoise, arrivée au premier spot. Ils partent explorer la barrière de corail qui se trouve au large d’Efaté. La descente est difficile pour les oreilles, il faut descendre par paliers. Enfin les 15 mètres du fond… l’impression est sublime. Entourée de poissons-clowns, d’hippocampes, de coraux aux milles couleurs elle se déplace lentement au sein de cette flore et faune sous-marine exceptionnelle en prenant bien soin de ne rien heurter avec les palmes. Après une ballade de 30 minutes, il est déjà l’heure de remonter à la surface.

Adé finit par se rendre à l’ambassade de France pour avoir leur avis sur la blessure. Le constat est sans appel et conforme à ce qu’on avait dit à Hélène à la plongée : Il est inconscient de prendre ça à la légère, sous les tropiques la plus bénigne des infections, rien qu’une gratture de moustique, peut s’infecter rapidement, apporter gangrène et parfois l’amputation. Et cela n’arrive pas qu’aux autres loin de là ! L’hôpital public est un mouroir non-hygiénique, même les NiVans préfèrent payer le quadruple et aller voir un médecin européen ou une clinique privée ! L’ambassade appelle immédiatement un médecin français pour lui envoyer d’urgence Adé. Dans la salle d ‘attente du Cardiologue : des NiVans en effet. Le médecin lui refait un pansement sans trouver rien à lui redire. En revanche les antibiotiques donnés sont la dose pour bébé ! Décidément encore une bonne leçon à retenir…

Dans les derniers jours Adé et Hélène se font faire des rastas au marché. Ce n’est pas si moche mais très huilé et ça gratte. Nico se loue un scooter pour partir à l’assaut de l’île par la côte ouest cette fois-ci, où il rencontre de nombreux enfants sur les routes, et encore une fois des paysages incroyables.

Finalement cette parenthèse aux Vanuatu nous a fait beaucoup de bien, physiquement et psychologiquement, pour aborder sereinement l’agitation des riches pays dans lesquels nous nous rendons ensuite…

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Arrivée dans les îles du Pacifique : les Vanuatu

Feb 23

Aujourd’hui mercredi 25 janvier, on embarque tranquillement pour les Vanuatu… où l’on atterrit vers 23h, sans réservation, sans voir aucune lumière au sol… Un groupe Ni-Van (les habitants des Vanuatu) nous accueille avec des instruments et des voix chaleureuses. Les Ni-Van ont la peau noire, les cheveux et les poils très crépus même sur le torse, et surtout sont toujours souriants et rieurs.

L’anglais et le français sont parlés sur les îles depuis la colonisation des deux empires qui se sont partagé la gouvernance jusque dans les années 60. Leur langue la plus usitée reste le Bislama, ou Pidgin. De l’argot d’Anglais déformé qui est parlé dans le Pacifique sud. Mais beaucoup parlent également anglais et au moins 2 autres dialectes suivant leur île d’origine (300 dialectes sont parlés dans l’archipel). Il fait chaud et humide…TRES humide. Il pleut même… Le douanier s’esclaffe quand on lui dit qu’on veut aller au Hibiscus motel, le moins cher de Port-Vila. Sans réservation on sera bien avancés une fois devant les grilles fermées depuis 21h… Tout comme le taxi quelques minutes plus tard, il nous conseille d’aller au Emily’s takeaway, ouvert 24h/24. Une fois là-bas, une Ni-Van nous accueille et nous montre le dortoir modeste. Heureusement qu’un ventilateur à bout de souffle apporte un peu d’air. Mais la salle de bain est niquel et surtout ce n’est pas hors-de-prix. Ici aux Vanuatu la justesse est de rigueur. Il n’y a pas de pourboires ou de négociations. Il y a un prix pour tout. Point. Et au marché ouvert 24h/24 devant lequel on est passé, les prix sont très bas. Toute l’année les Ni-Van de toutes les îles viennent quelques semaines vendre leurs fruits et légumes, ou sarongs, ou cuisiner, avant de repartir retrouver leurs familles dans des villages isolés. L’île principale, sur laquelle on se trouve s’appelle Efaté. La capitale est Port-Vila. La deuxième plus grande ville, Luganville, se trouve sur Espiritu Santo, à 2h d’avion au Nord. Tanna est la 3ème île la plus visitée, à 1h30 d’avion au Sud d’Efaté, et héberge le Mont Yasur, le volcan en activité.

Durant cette semaine au Vanuatu on s’est beaucoup reposé. On a beaucoup marché dans Port-Vila malgré l’extrême petitesse de la ville. Dès le deuxième jour on s’est installé au Hibiscus Motel, moins cher, plus près du centre et surtout sans des hurlements de fous (saouls ?) toutes les nuits. Nicolas et Hélène se sont réservés une excursion au volcan Yasur qui a été décalée une première fois à cause de la pluie. Nicolas est donc parti explorer une partie des côte sud, ouest et est de l’île en tentant le stop sous le temps menaçant puis se rabattant sur un paiement très minime à un pseudo-taxi qui l’a emmené découvrir les Cascades Melee où l’on accède après une marche de 20 minutes en remontant le courant. En repartant il est bien décidé à ne pas repayer de bus-taxi et à faire du stop, il parvient donc à convaincre une camionette de bucherons de l’avancer jusqu’à l’île d’Hideaway pour aller faire de la plongée avec bouteille.

Les fonds marins sont évidemment magnifiques, les poissons passant à quelques centimètres des plongeurs aux milieux des coraux. En repartant Nico refuse toujours l’aide des taxis très insistants et s’enfonce à pied sur une route perdue dans la jungle, le pouce toujours levé et les yeux alertes. Finalement, un taxi-bus qui l’a repéré alors qu’il partait en marchant, obstiné, réussit à le convaincre puisque le stop n’est manifestement pas la mode ici (trois quarts des voitures étant des bus taxis, les particuliers ne sont pas disposés à prendre d’autostoppeurs). Ca faisait d’ailleurs bien marrer tout le monde de voir ce petit blanc marchant seul au milieu de la forêt tropicale sous la pluie battante.

En revanche Nico a négocié son petit trip dans le sud d’Efate pour une bouchée de pain et le chauffeur très sympa lui a donc concocté  un bon petit programme. Après avoir passé la journée à s’arrêter ici et là, « Tony » lui propose de faire tarzan dans les lianes de l’incroyable Blue Lagoon,. Le lieu est magique, c’est un petit parc fermé à cette heure-ci, Tony et Nico sautent donc la barrière  et se jettent à l’eau d’une couleur surréaliste.

La nuit tombe et il est temps de rentrer, Tony propose cependant à Nico de s’arrêter sur le bord de la route dans un petit bar à kava, l’alcool local élaboré à partir de racines de la plante du même nom. Le bar est au bord d’un lac sur lequel le soleil se couche, renforçant l’ambiance déjà étrange, il y règne un silence gênant et il n’y a que des hommes, crachant dans l’eau après avoir bu leur kava cul sec.

Nico essaie donc et c’est franchement difficile, il est obligé de boire le bol (oui oui..) en deux fois. La sensation qui vient dans les trente minutes suivantes est drôle mais difficile à expliquer, on a l’impression d’avoir les oreilles qui se débouchent en mille fois pire, tous les bruits alentours sont intensifiés.
En effet notre séjour au Vanuatu n’a pas beaucoup été celui des cartes postales, les pieds dans l’eau et sous un ciel sans nuage. Mais au moins il nous a permis de rencontrer la population, de nous reposer et de mieux profiter de la culture Ni-Van que des plages. Et au moins nous étions très très peu de touristes.

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Changement de continent

Feb 12

Aujourd’hui mardi 24 janvier, le lundi 23 janvier a disparu durant le vol du à la magie des fuseaux horaires. Manque de peau, le seul jour qui saute est celui de l’anniversaire d’Hélène. Bon, en plus de faire un tour du monde elle a le droit de visiter la cabine du pilote… pas si mal comme cadeau. Nous arrivons à Sydney vers 7h du mat. On prend un taxi pour arriver chez notre couchsurfer Joseph S . On découvre que 3 Norvégiennes sont déjà installées chez lui, il nous restera le sol ou les fauteils. Il a un chihuahua et deux gros chiens. Direct Joseph, qui ne travaille pas, nous propose gentiment de nous faire voir ses coins préférés à Sydney : non pas la ville mais la côte sud. Lui-même habite à 30 min du centre-ville, comme les ¾ des couchsurfers que l’on a trouvé. On est morts de fatigue mais rien ne nous décourage pour aller à l’assault de Sydney ! On découvre d’abord le port, les docks puis une côte escarpée très jolie avec des falaises et la mer grise se brisant sur les plages de rochers troués.

On déjeune un bon fish&chips puis on remonte en voiture pour parcourir la côte jusqu’au CBD. On passe par les plages les plus connues, Botany bay, Maroubra bay, Coogee, Bronte, Bondi beach, Whatson bay, Vaucluse, Ms. Macquarries Chair où nous avons pris de très belles photos du Sydney Opera house et du CBD avant d’en prendre depuis les Rocks et depuis Dawes point. Puis nous sommes entrés en ville, vers King’s Cross et Georges’street et sur le grand bridge devant l’opéra si célèbre.
Mais le temps est gris et pluvieux et malgré le rêve australien, la fatigue nous tue. Nous demandons à rentrer pour dormir… Les 12 heures de décalage horaire sont violentes…

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Nos excuses pour la pause

Feb 12

Bonjour à tous!

L’article d’aujourd’hui est un peu particulier, puisque c’est un « non-article ». En effet, depuis quelques semaines nous sommes dans l’impossibilité de publier des articles, soit à cause du peu temps libre dont nous disposons, soit à cause du manque de connexion. Nous sommes en road-trip en Nouvelle-Zélande et pour vous faire patienter jusqu’aux prochaines histoires de nos péripéties, voici une photo de notre actuelle maison.

Rendez-vous dans un peu moins de deux semaines si tout se passe bien (Et tout se passera bien!)…. A l’affiche: des phoques, des tatouages, des vans dans des trous, de la pluie, des paysages à couper le souffle, des blessures sordides et purulentes et autres histoires alléchantes!

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