Aujourd’hui mardi 10 janvier, réveil dans les montagnes. 1h de taxi plus tard et nous voici au centre de Tucuman où on va tenter de récupérer le colis de Lonely Planet surlignés, envoyés de France . Deux heures de queues dans des bureaux étouffants plus tard, on expérimente une fois de plus la non-efficience de l’administration argentine. Alors que le colis est arrivé il y a plus de deux semaines, on devrait repasser dans deux jours aux douanes… sauf qu’on part ce soir pour Cordoba… Luz, adorable, dit que son père pourra s’en charger et nous le renvoyer à Ushuaïa… On ne sait pas combien ça va nous couter cette histoire mais bon… on n’a pas trop le choix. Malgré les 50°C au soleil on visite courageusement le centre-ville avec notre merveilleux guide qu’est Luz: la cathédrale, la casa del gobernador, le musée de l’indépendance (c’est à Tucuman que fut créé le drapeau argentin par Belgrano en 1812 et prononcé l’indépendance)… Vers 15h une forte pluie chaude nous fait rentrer chez Luz, dans une petite maison jaune de Yerba Buena, où le temps passe agréablement avant le départ le soir pour notre bus.
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Tucuman sous les 50 °C
Yerba Buena, oasis revigorante et retrouvailles d’enfance
Aujourd’hui lundi 9 janvier, réveil tout doux et petit plongeon matinal dans la piscine. C’est l’anniversaire d’Adélaïde aujourd’hui. La mère d’Hélène appelle pour lui organiser une petite surprise afin qu’elle puisse recevoir elle aussi un appel de sa mère. L’après-midi l’oncle d’Hélène nous propose une marche sportive dans la montagne en face : l’ascension du cerro San Javier, faisable en 40 minutes de marche selon lui. Nicolas et Hélène s’y lancent mais sans savoir ce qui les attend… Non seulement parce que cela grimpe à pic mais surtout parce que le rythme imposé est très (trop) rapide. Nico tente de le suivre à distance mais le souffle au cœur d’Hélène la fait lâcher. Arrivés en haut (plus de 1000 mètres de dénivelé en 55 minutes), on redescend. Cette fois-ci c’est les genoux de Nico qui lâchent. On finit par tous arriver en bas, pas fâchés d’avoir terminé !
On n’a pas d’entraînement pour ça nous! et la fatigue accumulée dans les bus de nuit commence à se faire sentir… Un saut dans la piscine, juste le temps de faire les valises et Luz Maria, l’amie d’Hélène quand elle étudiait ici, arrive en taxi. On s’entasse à 5 (avec le chauffeur) dans une vieille Renault pour une heure de route jusqu’à la maison de campagne de son copain, où un formidable asado nous attend. La mère d’Isaias, le copain de Luz, est curieuse de tout ce qui concerne la France et les Français, ça fait plaisir.
Il fait bien plus frais dans ces montagnes que dans la vallée… mais il y a bien plus de moustiques aussi. A 23h, coupure d’électricité. Ah mais c’est parfait pour apporter le gâteau d’anniversaire au citron commandé pour Adé !
Les terres de Tucuman, de San José à Tinajera
Aujourd’hui dimanche 8 janvier, réveil en douceur dans nos grands lits dans des chambres séparés. Beau petit dej et on part vers le cerro San Javier qui domine Yerba Buena. 25 km de montée pour avoir une vue brumeuse sur toute la vallée. On redescend par Villa Nouguès, un quartier dans la montagne où les riches Tucumanais construisaient leurs maisons dans les années 80. En bas, on passe par les endroits où a vécu Hélène quand elle avait 10 ans. Puis direction un centre commercial pour acheter la viande de l’asado de ce soir. On déjeune à la maison avant de partir vers les terres de l’oncle d’Hélène, à quelques 3 heures de route.
On passe à San José, l’ancienne maison de Brigitte Bardot reconvertie en ferme, on observe les moissonneuses batteuses gigantesques, les silos remplis de graines de soja, la terre sèche, les plantations à perte de vues…
Il fait 50°C mais on sort rarement du pick-up climatisé. Malgré l’aspect chaotique des sentiers de terre qu’on emprunte, la ballade est agréable, très enrichissante. On passe par des villages très pauvres au milieu de nulle part, on rencontre des chasseurs sauvages… On rentre vers 20h à Yerba Buena, à temps pour se baigner dans l’eau chaude de la piscine tout en sirotant un bon petit liquoreux à bulles…
Oubliés les ennuis de Salta… Vers 22h (les Argentins dinent tard) on met en route l’incroyable asado. Ce n’est pas réputé pour être la meilleure viande au monde pour rien…
John nous accompagne de nouveau, la soirée est des plus douces, la pleine lune nous salue.
Sur la route des paysages stupéfiants, de la Quebadra de Cafayate à Tafi del Vallee.
Aujourd’hui samedi 7 janvier, nous prenons un bus pour nous rendre à Cafayate, une jolie petite ville du Nord réputée pour ses très bons vins. Entourée de vignobles baignés de soleil, Cafayate possède de magnifiques bodegas (domaines viticoles) où s’approvisionnent les restaurants du monde entier. Après un tour rapide de la ville et une dégustation excellente d’empanadas, il est déjà 14h et le temps de reprendre un nouveau bus pour rejoindre Tucuman où habite l’oncle d’Hélène.
Malgré la fatigue intense, impossible de fermer les yeux sur la route : on ne voudrait pas rater une miette du spectacle époustouflant qui s’ouvre sous nos yeux. Des steppes, des vallées, des montagnes de cactus sortis d’un film spielbergien, des canyons à en perdre la tête, des chevaux sauvages galopants à nos côtés, des gauchos, de l’ocre, du rouge, du gris puis soudain du vert, du bleu…
En passant par Tafi del Vallee on a une folle envie de s’arrêter dans une estancia, monter un de ces magnifiques chevaux et galoper dans ces paysages vierges au sein des gorges du nord de Tucuman. Mais la route est encore sinueuse jusqu’au plateau de Tucu
A 19h enfin nous descendons à la gare routière la plus belle jamais traversée depuis le début de notre périple. Cela ressemble d’ailleurs plus à un centre commercial assez luxueux. Un taxi nous mène jusqu’à Yerba Buena, au country del Jockey Club. Pour rentrer dans ces communautés fermées et gardées 24/24h, il faut montrer patte blanche. Le gardien appelle le propriétaire à qui l’on veut rendre visite et c’est ce dernier qui doit donner son autorisation. Une fois rentrés on se croirait dans les allées de Wisteria Lane (Ndlr : Desperate Housewifes): des maisons magnifiques se suivent le long d’allées vertes impeccablement entretenues). On arrive devant la belle maison orangée de l’oncle d’Hélène, qui nous attend sur le pas de la porte. Il sort de sa douche apr ès une dure après-midi d’enduro, ce sport extrême de moto qui grimpe à pic les montagnes les plus pentues. Il nous accueille très sympathiquement et on prend un petit maté sur une des terrasses. Aaaahhhh, ça fait du bien d’être là après 1 mois et demi de crapahutage… On se prépare pour aller prendre quelques sushis dans un quartier huppé de Yerba Buena avec John, un Français qui a immigré sans rien dans les années 80 aussi, et maintenant un grand agriculteur de Tucuman. Soirée avec des discussions enflammées autour des religions et de la politique (Christina Kirchner a imposé une taxe exceptionnelle de 30% sur les revenus BRUTS des agriculteurs, pour eux-deux qui sont partis de rien en achetant les terres 10 fois le prix qu’elles valaient à l’époque, et subissent les aléas du climat en permanence, surtout en ce moment, la pilule est un peu dure).
Des montagnes de couleurs… et d’emmerdes
Le 5 janvier, on vient nous chercher à l’hôtel à 7h00, direction Humahuaca, un village situé au Nord de Salta. L’excursion prévoit plusieurs arrêts car la route et longue et il y a énormément de choses à voir dans la province de Jujuy.
Notre premier arrêt est dans la ville de Jujuy, mais notre guide français, François, ne nous accorde que 15 minutes : on descend du bus, rentre dans une église (où une vieille femme un peu colère jette dehors Hélène et Adé car nous sommes en short…) et il est déjà temps de repartir…
Nous parcourons encore une centaine de kilomètres avant le 2ème arrêt, bien plus attendu celui-ci : le mirador du Cerro de los sietes colores (Mont aux sept Couleurs), que l’on croît peint par un artiste fou. Les couleurs sont incroyables et il est difficile de détacher son regard de cette merveille. Mais là encore, cinq minutes, pas une de plus et il faut remonter dans la voiture…
Nous arrivons ensuite au village de Pumamarca, petite bourgade tranquille et typique de cette région d’Argentine, avec un marché d’artisanat incroyable et une petite église au toit de cactus. Mais ici encore, devinez quoi ? Un quart d’heure et nous repartons, nous commençons décidemment à trouver ce tour un peu pressant…
Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines, la suite des visites se fera tout aussi rapidement, on s’arrête environ 30 secondes au tropique du Capricorne prendre la photo, zappe quasiment la palette du Pintor, une partie de la montagne colorée des mêmes couleurs que le Mont des sept couleurs, une des merveilles de la région, et visitons des ruines en moins de 30 minutes…
Nous arrivons finalement à Humahuaca vers 15h30 et passons à table, au programme du lama pour tout le monde ! Un petit tour dans la village et son magnifique monument aux indiens qui domine la place principale et nous voilà repartis vers Pumamarca où nous passerons la nuit.
Le 6 janvier, nous nous postons comme convenu avec notre guide français de la veille devant l’église de Pumamarca pour attendre notre guide du jour qui nous emmène dans un désert de sel, las Salinas Grandes . Le départ est prévu pour 10h30. Nous croisons d’ailleurs François, notre guide de la veille, qui ne manque pas de nous le rappeler. Un guide vient vers nous, mais manque de chance, ce n’est pas le notre…
Nous profitons tout de même de la cérémonie organisée en l’honneur du début de la saison touristique 2012, avec au programme levée de drapeau et hymne national. De nombreux argentins et touristes sont présents pour l’occasion.
A 11h , toujours personne, on nous signale un blocage sur la route, pas d’inquiétude. A midi, toujours pas de guide en vue, cette fois nous somme inquiets et nous contactons l’agence de Salta La Posada qui nous a vendu l’excursion. Nous apprenons alors que le minibus est partis sans nous… Ils sont venus nous chercher à l’hôtel et non au point de rencontre que l’on nous avait indiqué (cependant ces 2 endroits sont distants d’à peine une vingtaine de mètres …). On nous indique alors qu’une autre voiture va arriver à 13h et que nous devons l’attendre devant notre hôtel. Nous nous exécutons, mais à 13h45, toujours personne, nous rappelons l’agence… On nous dit que la voiture arrive à 14h, puis, comme vous pouvez le deviner, une demi heure plus tard on nous demande d’attendre jusqu’à 15h et ceci jusqu’à ce que nous apercevions ENFIN une voiture de la Posada, qui ne s’arrête même pas en passant devant nous, vers 16h.
Inquiets, nous allons à sa rencontre : tout le monde est installé dans un restaurant, et le guide français lui aussi, Pierre, nous signale qu’il est en effet notre guide du jour, que personne de l’agence ne l’a contacté de la journée, et que ce matin, ne nous ayant pas trouvé, il est allé déposer un signalement à la police, et fait tamponner un papier disant que nous n’étions plus à notre hôtel… Bref, qu’au niveau de la loi ils sont couverts car ils ont signalés notre disparition…
Après avoir déposé des plaintes au ministère du tourisme argentin et bataillé de 20h à 22h à l’agence afin d’obtenir gain de cause, nous obtiendrons finalement un joli geste de la part de l’agence, voyez plutôt (désolé pour le flou dû à la dextérité du personnel):
Salta la Linda
Le 3 Janvier, nous partons pour un long périple qui nous emmène à Salta, une ville du Nord de l’Argentine . Au programme 23h de bus avec un changement à Resistencia où nous rencontrons une famille Argentine adorable qui nous guidera vers le bon bus et nous donnera quelques bonnes adresses à Salta.
Le 4 Janvier, nous arrivons donc comme prévu à Salta vers 7h30, un peu endormis mais toujours prêts à aller vers de nouvelles aventures, on récupère nos sacs et nous voilà partis à pied vers le centre ville (avec un brave chien errant qui ne nous quittera pas pendant tout le trajet !). Nous nous rendons à l’office du tourisme dès l’ouverture et décidons de louer une voiture pour visiter les alentours, mais plus aucune voiture de disponible dans la ville, et au vu des tarifs, on se décide finalement pour un tour opérateur avec circuit en 2 jours qui part le lendemain matin. Notre circuit prévu, nous nous trouvons une auberge et passons la journée à visiter la ville.
Salta la linda (qui signifie Salta la jolie) comme on l’appelle ici est un nom bien choisi, la ville est ravissante avec ses petites places et ses églises colorées.
Nous déjeunons sur le pouce et prenons le téléphérique direction le cerro San Bernardo où nous découvrons une vue imprenable sur la ville, un petit marché d’artisanat et une salle de sport en plein air assez insolite…
Nous redescendons et rentrons nous reposer un peu de notre long trajet en bus avant notre départ tôt le lendemain matin…
Les chutes d’Iguaçu, merveilles du monde
Aujourd’hui lundi 2 janvier, réveil matinal pour nous rendre aux chutes. Quelques tartines de miel que tentent de nous voler des abeilles et nous montons dans le bus à destination du Parque Nacional Iguaçu. 40 minutes plus tard, il nous dépose (avec quelques centaines d’autres touristes) devant le guichet. On reprend derrière un petit train écologique qui nous mène directement au bout du Parc, à la Gargantua del Diablo, la chute d’eau la plus large, la plus spectaculaire.
En effet… arrivés au pied de la chute, nous sommes scotchés… la vue mais surtout le vacarme de la chute sont impressionnants. Durant toute la journée nous parcourons le parc sous 40°C, les yeux sans cesse écarquillés, les bouilles ébahies devant le spectacle enchanteur de ces chutes, les plus larges et hautes au monde (le Niagara c’est en débit), noyées au milieu de la forêt tropicale. Nous nous rendons sur une petite île au plus près des chutes, nous croisons des iguanes, des singes, des tatous, des coatis etc.
Journée enchanteresse que nous terminons dans la piscine de notre « sweet hostel », repensant à cette journée inoubliable.
De Rio à Puerto Iguaçu, des Cariocas aux cochas
Aujourd’hui dimanche 1er janvier, réveil difficile pour faire nos valises. A 14h nous sommes à l’aéroport GG et à 17h nous décollons vers le sud du Brésil, à Foz de Iguaçu. A 19h nous montons dans un taxi pour Puerto Iguaçu, l’homologue côté argentin de Foz. Côté argentin, les tarifs sont divisés par 3. Et puis la frontière est facilement franchie. Nous réservons directement au terminal de bus nos billets de 24h pour Salta avec que les dernières places ne s’envolent. Nous posons nos sacs dans la petite auberge très rudimentaire (mais avec piscine) la moins chère de Puerto Iguaçu, dont l’inflation argentine a pourtant bien fait augmenter les prix par rapport à ceux annoncés dans notre guide. Malgré les prix, la piscine, le bar extérieur tr ès sympa et la beauté relative extérieure du site, l’intérieur des dortoirs et des salles de bains commune est le plus triste que l’on n’ait jamais vu. Même au Guatemala c’était plus clean. La douche est uniquement un jet d’eau qui tombe sur le carrelage, trempant la cuvette des wc et le petit lavabo. La poubelle à côté des wc (pour mettre le papier toilette, comme dans toute l’Amérique du Sud) déborde et est bien sale. Quant au dortoir à proprement dit, il n’y a pas de casiers et peu d’espace vital entre chaque lit superposé en fer. On est vraiment les uns sur les autres. Nous découvrons rapidement la tranquille petite ville tropicale où les gens sont adorables, comme à l’auberge où quelques Françaises nous racontent leur voyage comme à chaque nouvelle rencontre agréable. Nous nous couchons dans nos maigres lits où un gros rustre italien ronfle comme jamais et se racle la gorge comme un goret dans la chaleur moite de la pièce fermée. Les joies des dortoirs !
Baptême de Deltaplane et réveillon magique à Copacabana
Aujourd’hui samedi 31 décembre 2011, on se réveille encore sous un soleil resplendissant ! Parfait pour foncer à São Conrado, le spot de deltaplane-parapente de Rio. Nicolas et Hélène partent sourire aux lèvres rencontrer leur formateur au pied de Rocinha, la plus grande favela de Rio. De là ils montent dans son 4×4 sur lequel son deltaplane plié repose, pour grimper au sommet du mont Pedra Bonita, d’où partent les vols. Après une courte formation de 10 minutes pour savoir comment s’accrocher et courir au décollage et atterrissage on découvre avec stupeur et excitation la piste de décollage : quelques planches de bois penchée qui se précipitent dans 510 mètres de vide… Woaaa… On suppose que ça va nous faire comme le saut à l’élastique : un bon flip au moment de se jeter, une envie de ne pas y penser alors qu’il faut justement se concentrer pour en profiter ! Allez, la voile est dépliée, nos câbles attachés, 1,2,3 GO ! … JE VOLE !!!
L’impression est encore mieux que tout ce qu’on pouvait imaginer. On se sent vraiment oiseau, planant sur les courants, le vent nous caressant le visage mais surtout paraissant nous supporter tel un doux matelas de plumes descendant lentement, se balançant, vers le bas. Le paysage est merveilleux. D’ici on peut voir les villas avec piscines cachés dans les hauteurs sans favelas de Rio, derrière Leblon, là où les plages sont vierges, presque privées, on peut passer au-dessus de l’océan, au dessus des lacs et immeubles. Malheureusement le rêve prend fin beaucoup trop vite. A peine 10 minutes se sont écoulées qu’il est déjà temps d’atterrir en douceur sur le sable chaud de la plage de Pepino. L’expérience est inoubliable mais pour le prix, elle ne sera pas renouvelée tout de suite ! Tranquillement nous marchons jusqu’au poste 10 de la plage d’Ipanema où nous avons rendez-vous avec Adélaïde pour nous reposer devant l’océan avant les festivités de ce soir. La plage se pare déjà de fleurs multiples, d’Iris rejetés par les flots dans lesquels ils ont été jetés, en offrande à la divinité de la mer pour la nouvelle année. Cette tradition brésilienne est extrêmement respectée à Rio. Après quelques heures de cuisson au soleil (qui nous donneront à tous trois de beaux coups de soleil) nous rentrons pour acheter de quoi réveillonner avant la fermeture de tous les magasins à 18h. Un bouteille de cachaça, des citrons et du sucre pour faire des caïpirinhas, des cacahuètes, du pain, des oignions et de l’avocat pour nos sandwichs-apéro. Sur la plage : PARFAIT ! Vers 21h30 nous prenons le métro bondé où le spectacle de cette foule compacte en blanc nous ravit. Il pleut mais tout le monde est sur son 31, tout de blanc vêtu, le sourire aux lèvres, la joie à tue-tête. En masse, nous rejoignons la plage de Copacabana déjà bien occupée. On se trouve une mini-place au bord de l’eau et donc aux premières loges pour voir les feux d’artifices qui seront tirés depuis 6 bateaux positionnés au large de Copacabana. Derrière ces bateaux se trouvent 10 des plus beaux et gros paquebots du monde, tous présents à Rio pour le spectaculaire réveillon. La vision de ces paquebots, de cette plage recouverte de blanc, de cette mer recouverte de fleur, le tout sous une pluie fine qui rend les visages luisants et les corps sensuels est… INCREIBLE… 3, 2, 1 : EXPLOSION.
Ce qui s’est passé ensuite doit être vécu une fois dans sa vie. La splendeur des feux qui suivirent pendant 30 minutes et l’ambiance qui régnait, nous sautant 3 fois dans l’eau comme le veut la tradition, Nico se vautrant dans l’eau, les embrassades, le champagne, la joie, la musique, les lumières… tout ça restera gravé dans nos mémoires à jamais… Bonne année 2012!
Merci à tous pour vos commentaires, même si on ne répond pas forcément ça nous fait toujours très plaisir et nous donne du coeur à l’ouvrage! N’hésitez pas à nous en poster davantage, à nous donner conseils, remarques, recommandations… etc. (Les photos du feu d’artifice ne sont pas de nous)
Un autre Rio…
Aujourd’hui, 29 Décembre, nous partons explorer le centre ville, situé plus au Nord de Rio, loin des quartiers privilégiés du Sud de la ville que nous avons vus jusqu’ici . Nous nous enfonçons dans les rues très animées du Centro et découvrons une bibliothèque extraordinaire où il règne une ambiance à la Harry Potter…
Nous ne manquons pas de nous étonner devant l’étrange architecture de la cathédrale et nous émerveillons devant les mosaïques de l’escadaria Selaron… Bref on visite, avec beaucoup de plaisir et de bonnes surprises comme d’habitude !
Le soir nous rejoignons notre petit groupe chez Natasha, direction un club de Lapa, un quartier réputé pour son animation . Les rues grouillent de monde et nous entrons finalement dans un club où nous nous essayons à la samba et dégustons quelques caipirinhias une bonne partie de la nuit.
Le 30 Décembre, alors que le temps était très nuageux jusque là, le soleil semble pointer son nez, on ne réfléchit pas et on file au Corcovado qui semble découvert ! Mais nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée, et pour éviter 2 bonnes heures de queue on fait une partie du chemin à pieds. Nous sommes récompensés par une vue incroyable sur Rio et nous nous amusons à retrouver les quartiers et les endroits que l’on a visités. Le Christ qui s’élève au-dessus de la ville est majestueux, et on lui remarque un petit cœur taillé au centre de la poitrine, invisible depuis la ville . Le temps se couvre rapidement, on a eu de la chance !
Nous redescendons du Corcovado direction la feria Nordestina, à l’autre bout de la ville. Nous arrivons devant ce qui ressemble à une fête foraine géante, et nous passons les heures qui suivent à goûter les spécialités du Nord Est du Brésil telles que le Cuscus (galette à la noix de coco) , le Tapioca (crêpe blanche qui n’a pas vraiment de goût…) et à déambuler dans les étals d’artisanat, le tout sur un air de samba…